La mère

L'éternuement fut si violent que nous fûmes projetés à travers l'île. Je survolai un troupeau d'éléphants roses, des homards, des mulots, un éléphant intello, un merle en costume à queue de pie, un perroquet à haut de forme qui se prenait pour un marquis, un aigle à langue de vipère, un crocodile maroquinier, un zèbre en costume à rayures arc-en-ciel, un cochon en habit de chasse à courre... Tout ce spectacle était illuminé par le sourire du chat. Il faut dire qu'ils étaient tous légèrement allumés !

J'arrivai en catastrophe au beau milieu d'un tourbillon de listes noires et m'accrochai à la plus lourde que j'utilisai comme un parachute. En attendant l'atterrissage je décidai de me changer les idées et pour cela, rien de mieux que de lever les yeux vers le ciel et d'admirer le spectacle que nous livrait la nature. Cette grande page noire me barrait la vue panoramique, et je vis que des noms étaient inscrits sur mon parachute. Le mien arrivait en première position et l'on pouvait lire : "tête à couper, pieds à rôtir, salade de doigts... à consommer sans assaisonnement". J'en perdis la boule et lâchai cette recette de cuisine qui me semblait pour le moins très répugnante.

Je tombai au beau milieu du jeu de cartes.

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Une dernière histoire à quatre voix

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