Les lieux d'Anthony Browne

Les livres et les rêves d'Anthony Browne sont des promenades pour nous aussi.

La ville : le cinéma, les trottoirs, les murs, les tunnels de briques, les maisons, la bibliothèque, les immeubles ; la nature : le parc, la forêt, l'île déserte, la forêt, le ciel, l'océan, l'espace, la plage...

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La ville est parfois triste et grise à en faire pleurer le père Noël SDF et la Joconde, mais elle peut devenir gaie et tout le monde y danse (Une histoire à quatre voix, King-Kong, Zoo, Marcel et Hugo, Le tunnel, Marcel le magicien, Marcel et Hugo).
On y trouve même des bibliothèques qui ne sont pas toujours tristes et silencieuses pour tout le monde et c'est encore le rêve ou la lecture qui permet de s'évader à grands éclats de rire (Marcel et Hugo).
En ville, on peut aussi aller au zoo... Il faut parfois rester des heures dans les embouteillages, coincé entre un camion de bananes et un chauffeur qui a des airs de gorille furieux. Les bêtes ne sont pas toujours où on le pense.
En ville, il y a  aussi des murs : beaucoup de murs, des murs tristes, des murs gais, des murs à s'en fendre la poire (dans les parcs, les arbres ont parfois des feuilles en forme de fruits), des murs en carrelage dans les piscines.
On peu aller au cinéma, au ballet, à un match de sumo, dans une galerie de peinture ou un musée (Marcel le rêveur).

Les maisons. Elles ne sont pas toujours en ville... on peut rencontrer des gorilles dans le hall (Anna et le gorille), fuir les toilettes pour sauter dans son lit (Marcel le magicien), dévaler les escaliers ou les escalader... C'est à la cuisine que l'on prend son petit déjeuner derrière un journal (Anna et le gorille). Les fauteuils et les canapés volants se trouvent en général au salon (Marcel le rêveur, Marcel le champion, Tout change) mais on en croise parfois dans la jungle (Marcel le rêveur). La chambre est sûrement la pièce la plus intéressante parce qu'il s'y passe plein de choses inimaginables et parce que l'on est tout seul, tranquille (Mon papa) ; on y croise parfois des monstres  (Toc, toc, toc ! Qui est là ?), le petit chaperon rouge ou le grand méchant loup (Le tunnel).

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Le parc : on peut s'y évader à plusieurs voix,  promener son chien ou son ombre de crocodile, faire bailler les arbres, les enflammer, y laisser des empreintes de feuilles, courir entre les arbres et les trompes ou pattes d'éléphants, y déjeuner sur l'herbe, courir (Marcel et Hugo), y promener sa banane, voir le père Noël qui perd la boule ou Tarzan qui s'en balance (Marcel le champion).

Le ciel nous joue de drôles de tours : les nuages deviennent bananes(Marcel le rêveur), chapeaux (Une histoire à quatre voix), cornes de taureau, avions, moutons, escargots volants (Zoo), ballons, cerf-volants ou super-héros... mais le mieux, c'est encore de s'envoler pour la lune sur un fauteuil bien confortable (Anna et le gorille), ou de tendre le cou (Alice au pays des merveilles).

La mer, l'océan de larmes la fontaine du parc où voguent et nagent navires bananiers, sirènes, requins marteau, poissons (scie, chien, chat...), homards dansant le quadrille, tortues fantaisie (Alice au pays des merveilles) bouteilles pleines de messages secrets.

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