Indexation mode
d'emploi
Le langage documentaire
est composé :
- d'une liste alphabétique permutée comportant les descripteurs
et leurs termes associés (voir aussi), ainsi que les non-descripteurs
et les descripteurs auxquels ils renvoient (employer). Tous les descripteurs
sont suivis de leurs champs lexicaux d'appartenance et des non-descripteurs
qu'ils remplacent (employé pour).
- de onze champs lexicaux de premier niveau compris dans trois
ensembles plus généraux. Chaque champ lexical principal peut inclure des
champs de niveau inférieur dans lesquels descripteurs et non-descripteurs
sont rangés par ordre alphabétique.
Il est nécessaire
dans un premier temps de dresser une liste des sujets les plus importants
abordés dans l'intrigue.
Il faut ensuite rechercher les descripteurs correspondant à ces sujets
dans la liste alphabétique permutée.
Pour finir, on élargira la recherche en se reportant aux champs lexicaux
correspondant aux premiers termes trouvés, afin de choisir les descripteurs
les mieux appropriés. On préférera une indexation moyenne : "bateau"
et "mer" pour "canoë", "kayak", "pirogue", "navire", "paquebot", "océan", "mer" (indexation
profonde), ou "transport maritime" (indexation
de surface).
On se demandera pour chaque œuvre s'il serait pertinent de la retrouver
en formulant une équation de recherche portant sur les descripteurs utilisés
lors de la dite indexation. La connaissance du fonds documentaire et du
public semble dès lors fondamentale. Il est nécessaire, dans un premier
temps de déterminer le genre de l'œuvre (cela est d'autant plus important
que la structure des champs lexicaux découle partiellement des genres).
Ensuite, et après lecture de l'ouvrage (lecture rapide plutôt qu'une simple
lecture de la quatrième de couverture), il s'agira de déterminer quels
sont les grands thèmes abordés dans l'histoire.
On peut décider de
se limiter à un maximum d'environ une dizaine de descripteurs ;
sans oublier que le but est de rapprocher des œuvres par leur contenu,
et non de les caractériser comme s'il s'agissait de documentaires.
Il est intéressant d'indexer
les œuvres en langue étrangère. Pour ne pas les séparer
complètement des ouvrages en langue française (il serait possible de traduire
les descripteurs), on peut préférer une indexation en français complétée
d'un résumé dans la langue du document.
On doit être prudent
lors du traitement des bandes dessinées : il n'y a aucun sens à
indexer 20 volumes des aventures d'Alix avec les mêmes descripteurs (Rome,
Antiquité…). Cette limitation n'est possible qu'a posteriori, quand on
a une vue d'ensemble de la série ; l'indexation doit donc évoluer avec
le fonds.
Indexer
une oeuvre en fonction de sa lecture
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